Comme articles de conclusion à mes contributions, j’aborderai un point, en deux partie, qui pourrait être classé dans la catégorie « conséquences d’une radicalisation ». En effet, ce sujet m’a particulièrement surpris et choqué malgré le fait que je connaissais déjà des pratiques similaires réalisées durant l’Histoire de l’humanité.
Nous aborderons, comme vous pouvez le lire dans le titre, la situation des enfants et adolescents dans un contexte de radicalisation et, ici, de conflit armé en Irak, pendant et après. Effectivement, selon mon opinion, un contexte de radicalisation va très rapidement amener à un conflit, armé ou non. Comme exemple, pour appuyer mon avis, je pourrais citer le fascisme en Italie ou le nazisme en Allemagne. Je ne peux, bien évidemment, pas vous apporter une preuve scientifique selon laquelle un contexte de radicalisation impliquerait forcément un conflit mais je me base principalement sur des observations que je peux personnellement faire sur notre Histoire.
L’Etat Islamique, afin d’arriver à ses buts, mis en place divers moyens de communication, ou de propagande si vous préférez. En effet, ils mirent en place une organisation, similaire à un ministère de l’éducation, qui préparait son propre cursus scolaire destiné aux enfants ainsi que le matériel de cours. Ceci permettait un contrôle total sur le développement des enfants au sein de l’EI et, même si cela ne durait que « peu » de temps (environ trois ans, cela dépendait de l’avancement de l’armée irakienne), les informations restaient imprégnées dans le cerveau de ces jeunes enfants. Un médecin raconte :
« «J’ai eu beau enfermer mes enfants entre quatre murs et leur faire moi-même l’école, ils passent leur temps à se taper dessus et à hurler : “Allahu akbar.” » La guerre n’est pas encore terminée qu’une autre s’engage, pour éteindre la flamme de l’extrémisme allumée dès le plus jeune âge. »
Mais ceci ne s’arrêtait pas seulement aux jeunes enfants. Les adolescents étaient également touchés, certes d’une autre manière, par la supervision de Daesh. Les hommes étaient généralement aux côtés des combattants. Ils acceptaient de les rejoindre car ils se voyaient offrir un salaire et des promesses quant à l’au-delà. Quant aux femmes, pour certaines, elles se voyaient marier de force à des combattants. Si elles avaient par la suite des enfants et que leur mari se faisait tuer au combat, leur(s) enfant(s) portaient le titre « Fils/Fille de Daesh ». Malheureusement, malgré que ces femmes n’aient rien demandé et n’étaient pas en faveur de ce mouvement, elles se voient, ainsi que leur(s) enfant(s), marqués à vie d’une étiquette… Je tiens à préciser que je n’en fais pas une généralité ! Cependant c’est malheureusement le quotidien de certaines personnes.